Wynd en route pour l'internationalisation avec 72 millions d'euros en poche

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Exclusif// La start-up parisienne vient de boucler la plus grosse levée de fonds depuis ce début d'année auprès de Natixis. Elle veut déployer ses logiciels de gestion des flux financiers et logistiques à un plus large nombre d'acteurs.

Ismaël Ould prévient d'emblée :« Nous avons atteint la rentabilité opérationnelle, mais nous avons fait le choix de la croissance. C'est pourquoi notre résultat est négatif. »Le cofondateur de Wynd se méfie des interprétations que l'on peut tirer de sa nouvelle levée de fonds. Avec 72 millions d'euros rassemblés auprès de Natixis, Sofina et BNF Capital, ainsi que Sodexo (déjà présent au tour précédent), il dépasse la barre des 100 millions d'euros réunis depuis la création de sa start-up en 2013. Quand il s'agit d'évoquer ce nouveau temps fort pour son entreprise en hyper-croissance, la précaution est donc de mise.

Avec ces nouvelles ressources, Wynd qui permet de gérer les flux logistiques et financiers, jusqu'au paiement, ne va pourtant pas user de précautions. Au programme, le recrutement de 150 à 200 personnes, dont une cinquantaine dédiée à l'intelligence artificielle. L'entrepreneur en est convaincu, pour anticiper les besoins de ses clients distributeurs ou restaurateurs, il va falloir leur donner les outils pour améliorer leurs performances opérationnelles : « Je suis allé observer les géants de la tech en Chine et ce qu'ils développent. Je suis persuadé que la bataille dans le 'retail' va se jouer sur la performance et non sur le prix. Avec l'intelligence artificielle, le saut sera comparable à celui du trading haute fréquence dans la finance. »

Grandir dans un secteur en pleine mutation

Ismaël Ould a le sens de la formule. La vision aussi. Le plus difficile, pour lui et son équipe composée de 400 employés pour le moment, est d' installer son produit chez des clients qui vivent ou subissent la transformation numérique dans leur organisation et dont le degré de maturité peut parfois être très différent d'une entreprise à l'autre : « La réalité est que nous évoluons dans un contexte de transformation très fort. Notre plate-forme est bonne, mais il faut s'adapter. On apprend tous les jours. »

Wynd s'appuie donc sur des intégrateurs pour déployer sa technologie, mais les recherches autour de l'intelligence artificielle ne seront exploitées que dans plusieurs années.

Des premiers clients référents à l'étranger

D'ici là, la start-up parisienne lorgne sur l'international pour assurer sa croissance. 30 % de son chiffre d'affaires y est déjà réalisé, mais un projet sur deux se concrétisera désormais hors des frontières de l'Hexagone. Déjà, plusieurs distributeurs d'envergure travaillent avec les outils de Wynd, comme le thaïlandais Central Group ou le marocain Marjane, tous deux multimilliardaires en chiffre d'affaires. « Nous avons de plus en plus de clients d'une taille très importante, explique Ismaël Ould. Et les secteurs les plus demandeurs sont ceux de la distribution alimentaire, du luxe et de la mode. »

A chaque fois, l'engagement de ses clients s'étale sur cinq ans, ce qui laisse à la jeune pousse de la visibilité sur ses projets et ses revenus. Mais aussi de quoi nourrir ses ambitions. A plusieurs reprises, Ismaël Ould cite Salesforce comme exemple, notamment pour  sa capacité à générer un écosystème de services tiers autour de sa plate-forme. C'est ce qu'il faudra à Wynd pour confirmer toutes ses promesses et déloger les grands éditeurs de logiciels qui sont sur son chemin, comme Oracle, Manhattan Associates ou Aptos.

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A propos de l'auteur

Passionné de nouvelles technologies et d’écriture, Antoine a rejoint l’aventure Wynd courant 2019. Il décortique aujourd’hui les enjeux de la transformation omnicanale pour les commerçants.

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